David Castonguay, a 28 year old male from Rivière-du-Loup, has been charged with at least two counts of spreading hate propaganda via Facebook, YouTube, Twitter, and other websites.
The article is in French, however you can read the approximated English translation here (thanks to the person who spent the time and effort on this translation after the original link stopped working):
Accusé d'avoir fomenté la haine dans Internet
David Castonguay, 28 ans, de Rivière-du-Loup, a comparu hier au palais de justice pour faire face à deux accusations, dont une d'avoir fomenté la haine. Il aurait tenu et propagé plusieurs propos haineux dans Internet.
«Ce genre d'accusation est très rare. Je pratique depuis 20 ans et c'est la première fois que je vois ça», explique la procureure du ministère public, Me Liliane Laforest. Quelques minutes auparavant, l'avocate avait requis devant le tribunal que Castonguay soit accusé d'avoir fomenté la haine contre des groupes identifiables, comme les juifs, les musulmans ou les personnes de race noire. En fait, on définit par «groupes identifiables» toute section de la population qui se distingue par sa couleur, sa race, sa religion, son origine ethnique ou son orientation sexuelle. Le juge a acquiescé.
«Le jeune homme utilisait le site de partage vidéo YouTube, de même que Twitter, Facebook et autres sites Internet pour susciter de la haine à l'endroit de différentes communautés et minorités visibles», ajoute l'agent Claude Ross de la Sûreté du Québec (SQ), précisant que l'individu est connu des milieux policiers.
C'est un internaute qui, en début d'année, a signalé aux policiers ces propos haineux découverts dans Internet, ce qui a déclenché l'enquête, d'abord menée par l'escouade en cybersurveillance de la SQ. Comme le suspect demeurait à Rivière-du-Loup, le dossier a été transféré à la division des enquêtes régionales est de la SQ à Rimouski, qui a poursuivi l'investigation de concert avec le Service des enquêtes sur l'intégrité de la personne.
Lors de l'arrestation de Castonguay, hier matin, les policiers ont saisi dans son appartement de la rue Iberville tout son matériel informatique, qui fera l'objet d'une analyse poussée. Quelques grammes de pot ont aussi été trouvés, d'où une accusation portée de possession de cannabis.
Propagande nazie
Selon nos informations, les policiers ont aussi trouvé dans son logement du matériel de propagande nazie, comme des chandails et des drapeaux arborant la croix gammée, ce qui entre en relation directe avec les accusations portées. Une accusation de propagande haineuse peut entraîner une peine d'emprisonnement maximale de deux ans.
David Castonguay reviendra devant le tribunal le 27 septembre. Entre-temps, il a pu recouvrer sa liberté moyennant plusieurs conditions. Il lui est notamment interdit d'utiliser un ordinateur ou tout autre moyen de communication lui permettant d'accéder à Internet.
Il s'agit de la deuxième arrestation concernant des crimes de cette nature cette semaine. Mardi, les policiers ont arrêté un jeune homme de 17 ans de Sept-Îles qui utilisait son profil Facebook pour diffuser de la propagande haineuse à l'endroit de différentes communautés ethniques.
3 comments:
Your link didn't work and I am rather bored, so I took the liberty of translating this and attempting to fix the errors made by the translator myself...
Accused of Promoting Hatred on the Internet
Marc Larouche, Collaboration Special, Le Soleil (Riviere-du-Loup)
June 18, 2010 | 11 h 00
David Castonguay, 28, of Riviere-du-Loup, appeared yesterday at the courthouse to face two charges of promoting hatred. He allegedly spread hate propaganda over the internet.
"This kind of accusation is very rare. I have practised for 20 years and this is the first time I have seen it," said Crown prosecutor, Laforest Liliane. A few minutes earlier, counsel had requested in court that Castonguay be tried for promoting hatred against identifiable groups, such as Jews, Muslims, and black people. In fact, it defines "identifiable groups" as any section of the population that is distinguished by its colour, race, religion, ethnic origin or sexual orientation. The judge agreed.
The young man used the video sharing website, YouTube, as well as Twitter, Facebook and other websites to arouse hatred toward various [ethnic, religious, etc.] communities and visible minorities," said Constable Clause Ross of the Sûreté du Québec (SQ) [Quebec Provincial Police], indicating that the individual is known to police.
It was an internet user who, earlier this year, reported to police the hate propaganda discovered on the internet which triggered the investigation initially undertaken by the SQ Cyber-Surveillance Squad. Since the suspect lived in Reviere-du-Loup, the case was transferred to the division of regional surveys of the SQ in Rimouski, which continued the investigation with the Department of Investigations on the integrity of the person.
During the arrest of Castonguay yesterday morning, the police seized in his apartment on Iberville Street all his computer equipment, which will undergo further analysis. A few grams of pot were also found, which led to a charge for possession of cannabis.
Nazi Propaganda
Reportedly, police also found in his home Nazi propaganda, such as sweaters and flags bearing the swastika, this comes in direct relation to the charges. An accusation of hate propaganda can lead to imprisonment not exceeding two years.
David Castonguay will return to court September 27. Meanwhile, he regains his freedom upon several conditions. It is especially forbidden to use a computer or other means of communication enabling access to the internet.
This is the second arrest involving crimes of this nature this week. On Tuesday, police arrested a young man of 17 years from Sept-Iles who used his Facebook profile to spread hate propaganda toward different ethnic communities.
The interweb is serious bizness, folks.
Is David still in jail?
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